, tout comme la thérapie individuelle, est une démarche répondant au désir de quitter une souffrance.

Dans un couple, on passe par des hauts et des bas. Or il peut arriver que les deux partenaires n'arrivent plus à sortir de ce système de ressentiment et d'accusations réciproques.

Chacun ne voit plus que les problèmes que l'autre lui apporte, ne croit

plus en ses capacités de changer. C'est le blocage. On sent qu'alors il 

ne s'agit plus d'une crise passagère. La seule façon de s'en sortir est d'intro-

-duire un tiers dans la relation, qui va permettre de rétablir la communication.

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L'objectif d'une thérapie n'est pas de déterminer qui a tort ou raison,

mais plutôt de rétablir la communication. Le couple est une entité qui a ses règles, ses codes, ses habitudes, et il arrive que les deux partenaires ne s'y reconnaissent plus. Le thérapeute donne les moyens à chacun d'exprimer ses insatisfactions par rapport à la relation et non par rapport à l'autre. Ce changement de perspective permet d'entrer dans un processus de collaboration conjointe pour revoir le « contrat » sans viser à changer l'autre, car c'est impossible. On sort du règlement de comptes destructeur pour devenir constructif.

 

Le but est de devenir actif , transformer les reproches en demandes et retrouver un objectif commun sur lequel travailler dans une véritable collaboration

Il est parfois étonnant de découvrir ce que l'autre éprouve, pense et s'imagine.
Les femmes sont souvent stupéfaites de la qualité émotionnelle des propos de leur compagnon, qui verbalise, auprès du thérapeute, des choses qu'il n'avait jamais exprimées.
Les hommes, à l'écoute de ce que leur femme confie au thérapeute, entendent mieux la souffrance authentique et moins les reproches. Ainsi, quelque chose change dans la façon dont l'un et l'autre se perçoivent.

 

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Il se peut qu’ en deux ou trois séances le problème de communication soit réglé. Parfois, le travail dure plus longtemps,  car  il arrive que les dysfonctionnements actuels du couple révèlent des problèmes passés, en particulier des relations difficiles avec un parent (père, mère ou autre membre de la famille ou du contexte familial)

 

 

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Echec scolaire, troubles de l’alimentation, vols, tentatives de suicide, repli sur soi, etc. Voici les difficultés qu’un enfant peut vivre, traduisant une souffrance. Cette souffrance pourrait bien être celle du groupe familial dans son ensemble.

Dans cette perspective, le symptôme de l’enfant n’est plus interprété comme le seul signe de difficultés individuelles, mais plutôt comme le révélateur de relations dysfonctionnelles impliquant parents, grands-parents, fratrie.

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Il est rare que tous les membres d’une même famille expriment le besoin d’être aidés. Lorsque l’on entreprend une thérapie familiale, c’est en général parce que l’un d’eux – un enfant, adolescent ou jeune adulte – a été perçu comme « celui qui a des problèmes ».

Il est important de comprendre que ce n’est pas la même chose d’ « avoir » un symptôme et d’ « être » confondu avec lui dans le discours familial.

Dans le premier cas, celui qui porte le symptôme en souffre et demande

de l’aide pour lui-même.

Dans le second, l’un des membres de la famille a un symptôme, un

autre en souffre, un troisième invoque ce symptôme pour demander de

l’aide.

 

Les propres difficultés d’un membre de la famille peuvent être anciennes,

mais sont pointées quand cela “arrange” tout le monde, car elles

deviennent porte-parole de la souffrance du groupe.

L’objectif d’une thérapie familiale est de comprendre et de mettre en exergue le ou les dysfonctionnements du groupe, la circularité du problème pour que chacun réalise son implication ou non dans celui-ci.

En effet, le fonctionnement d’une famille en crise est celui d’une boucle qui se referme sur elle-même. La famille reproduit alors toujours les mêmes stratégies et sa souffrance s’accroît.

La famille n’est pas plus incompétente ou plus mauvaise que d’autres. Jusque-là, elle a su « gérer ». Mais il arrive, pour une raison ou une autre, que sa créativité soit bloquée.

 

Une thérapie familiale permet de rétablir du dialogue, de l’écoute, de la bienveillance et proposer des solutions pour sortir de ce cercle infernal.